Avant de planifier un voyage au pays de l'Oncle Sam, il est nécessaire de savoir si l'on a besoin d'un visa de visiteur pour y séjourner et aussi connaître les conditions de séjour en tant que touriste. Ces informations peuvent être obtenues sur le site esta-usa-conseil.com, qui recense notamment les pays exempts de visa. N'ont pas besoin de visa pour entrer aux États-Unis, les citoyens des pays suivants :

Allemagne, Andorre, Australie, Autriche, Belgique, Brunei, Danemark, Espagne, Finlande, France, Irlande, Islande, Italie, Japon, Liechtenstein, Luxembourg, Monaco, Norvège, Nouvelle-Zélande, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni, Saint Marin, Singapour, Slovénie, Suède, Suisse.

Afin de visiter les États-Unis, les ressortisants de ces pays doivent présenter un passeport valide à la douane américaine. Les citoyens des autres pays doivent quand à eux s'adresser à l'Ambassade des États-Unis de leur pays afin de se procurer le visa touristique.

Crédit : https://www.michigan.gov/som/

Si vous arrivez par mer ou air, vous devez être en possession d'un billet aller-retour. Par voie terrestre, vous devez vous acquiter d'une taxe d'un montant de 6 dollars américains.

Le cas des Canadiens

Les Canadiens entrant aux États-Unis par voie terrestre n'ont pas besoin de présenter un passeport ni de payer les 6 dollars pour visiter leur voisin du sud. Ils n'ont qu'à présenter une carte d'identité ou un permis de conduire, et de répondre aux questions du douanier. Si vous entrez par la voie des airs, il est préférable d'être en possession d'un passeport.

Peut-on travailler aux USA avec un visa touristique ?

Dans le cadre du Visa Waiver Program, l'entrée en tant que visiteur sur la terre américaine ne donne pas le droit d'y travailler. Les Français et autres ressortisants des pays cités ci-haut peuvent demeurer pour une durée de trois mois aux États-Unis avec un billet d'aller-retour, mais ils doivent engager de longues et compliquées démarches pour pouvoir y exercer une activité professionnelle. Celles-ci se sont d'aileurs encore compliquées avec la prise de fonction de l'Administration Trump, qui s'est positionnée de manière non équivoque sur une ligne conservatrice et protectionniste dure.